11-Septembre

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Étrange – Questions sans réponses

Wotraceafg

par Wotrace

« Les questions sans réponses sont-elles plus redoutables que les réponses que personne ne remet en question ? »
(lu dans un forum)

« Malgré l'audition d'innombrables témoins et la présentation par la commission d'enquête d'un rapport de plusieurs milliers de pages, nous avons à présent autant de preuves pour corroborer la version officielle de ce qui s'est passé le 11 septembre entre huit et dix heures du matin, que nous en avons pour prouver l'existence des armes irakiennes de destruction massive - à savoir strictement aucune. »
(Christian C. Walther - journaliste allemand,
auteur des livres 119 Questions sur le 11 / 9 et Der zensierte Tag - Journée censurée)


Ben Laden disposait-il des moyens nécessaires pour perpétrer de tels attentats ?

Bien sûr, nous dit-on. Sa fortune personnelle, son organisation Al-Qaïda, une multitude de partisans fanatiques et disciplinés, une longue expérience terroriste sont là pour nous convaincre. Vraiment ?...

Si l'on considère les principales actions imputables à Ben Laden et plus ou moins revendiquées* par lui :

  • Kénya et Tanzanie (août 1998) : 224 morts civils – dont 12 Américains – lors des attaques contre les ambassades US dans ces pays.
  • Arabie Saoudite (novembre 1995 et juin 1996) : attentats à la bombe à Riyadh (quartier général de l'armée US) et à Dharan (tours abritant du personnel militaire américain) – 24 soldats tués.
  • Somalie (octobre 1993) : 18 soldats américains tués alors qu'ils participaient à une agression militaire ayant coûté la vie à 500 Somaliens (qui étaient les terroristes ?).

On constate qu'elles sont loin – très loin – de correspondre à ce qui s'est produit le 11 septembre 2001. Nous sommes maintenant à un tout autre niveau, tant quantitatif que qualitatif. Il ne s'agit plus de voitures piégées, d'attentats-suicides isolés ou d'une contre-offensive militaire dans un pays tiers, mais d'actions simultanées en territoire américain, exigeant une planification et une coordination extrêmement complexes ainsi qu'une logistique et une discrétion sans faille. Seuls des États d'une certaine importance – mais certainement pas l'Afghanistan – disposent des ressources indispensables pour mener à bien des opérations aussi sophistiquées.

* Pour plus de détails, voir notre page Des coupables vite trouvés. Pour ce qui est des autres attentats dont Washington accuse Ben Laden (World Trade Center 1993, Yémen 2000), OBL nie toute participation.

L'ennemi public numéro un vit, paraît-il, caché au fond d'une grotte des montagnes afghanes. Y disposerait-il d'installations souterraines équipées de matériel de pointe, comme on en voit dans les films de James Bond ?  Serait-il parvenu à les mettre en place sans attirer l'attention des satellites espions US ?...  Le journaliste anglais Robert Fisk, qui a rencontré Ben Laden plusieurs fois en Afghanistan à la fin des années 1990, rapporte qu'OBL était presque complètement coupé du reste du monde et qu'il ne savait pas grand-chose de l'actualité internationale. Il s'était jeté avec avidité sur les journaux libanais que Fisk avait apportés et les avait lus pendant près d'une demi-heure à la lueur d'une lampe à gaz.

Toutes les communications électroniques étant bien entendu surveillées par les services américains (réseau Echelon de la NSA), on imagine sans peine que la transmission ou la réception de messages dans de telles conditions ne doit pas être très différente de ce qu'elle était au 19ème siècle.

Ben Laden et ses hommes auraient donc – depuis leur caverne afghane – organisé et fait exécuter les crimes du 11 septembre ?... C'est, toutes proportions gardées, comme si des petits truands de banlieue spécialisés dans le vol à la tire parvenaient soudain à subtiliser la Joconde : il faut beaucoup de bonne volonté pour le croire...

Mais la chose est évidemment différente si, pour des raisons obscures, un des petits truands en question reçoit de source inconnue l'aide et l'appui nécessaires, ou si tel ou tel responsable ou initié ferme les yeux à bon escient pour permettre que s'accomplisse le forfait. Quant à savoir qui et dans quelles conditions, c'est une autre affaire. Manipulation, mystification et provocation sont des armes politiques qui ont fait leur preuve ; elles constituent le pain quotidien des services secrets.

Rien ne prouve, toutefois, que des islamistes aient effectivement été impliqués de près ou de loin dans les attentats du 11 septembre.

L'opinion d'Andreas von Bülow, ancien ministre allemand.


Pourquoi les organes de sécurité n'ont-ils rien remarqué ?

  • Des dizaines, voire des centaines de comploteurs parfaitement organisés préparent des mois durant le mauvais coup du siècle sans attirer le moins du monde l'attention des nombreux services chargés de les traquer.
  • Un certain nombre de terroristes dont les noms sont connus – mais n'apparaissent pas sur les listes de passagers – parviennent à déjouer simultanément les contrôles de trois aéroports différents.

Est-ce vraiment possible sans complicité interne à un niveau élevé ? Ou avons-nous tout simplement affaire à une supercherie ?


Les “faiblesses” du contrôle aérien et de la défense militaire

Grâce au transpondeur, tout avion civil transmet automatiquement ses coordonnées au contrôle aérien, lequel est placé, aux États-Unis, sous la responsabilité de la FAA (Federal Aviation Administration). Dès qu'un appareil dévie de son plan de vol, les contrôleurs le mettent en garde. Si le pilote ne réagit pas immédiatement, l'alerte est donnée. Même chose si le transpondeur est débranché. La FAA travaille en étroite coopération avec la défense aérienne militaire : US Air Force et NORAD (North American Aerospace Defense Command).

Selon les déclarations officielles, que s'est-il passé le 11 septembre ?

À 8 h 20, le premier avion (AA 11 Boston-Los Angeles) se trouve au-dessus d'Albany, à quelque 250 km au nord de la ville de New-York. Au lieu de maintenir le cap en direction de l'ouest, l'appareil effectue un virage à 90 degrés vers le sud. L'US Air Force aurait dû être au courant de cette anomalie quelques instants plus tard, soit vingt-cinq minutes avant le premier crash. De deux choses l'une : ou bien les mesures de sécurité valables en pareil cas n'ont pas fonctionné (pour quelle raison ?), ou bien les événements ne se sont pas du tout déroulés comme on nous le décrit.

Trajectoire des avions le 11 septembre 2001

Source : Time Magazine

Peu avant neuf heures, nouvelle anomalie: le deuxième avion (UA 175 Boston-Los Angeles) dont l'itinéraire de vol passe plus au sud, est à quelques dizaines de kilomètres à l'ouest de New-York, mais au lieu de poursuivre sa route, il dévie vers le sud, puis vers le nord-est en direction du WTC. Le premier crash a eu lieu dix minutes plus tôt ; la FAA et l'US Air Force sont censées être en état d'alerte depuis trente-cinq minutes. Et pourtant, rien n'est fait pour empêcher une répétition de la catastrophe.

À peu près à la même heure (quelques minutes avant neuf heures), le troisième avion (AA 77 Washington-Los Angeles) qui survole alors le sud de l'Ohio, fait subitement demi-tour. Là non plus, personne ne semble prendre la chose au sérieux. L'appareil parcourt sans encombre les 500 kilomètres qui le séparent de la capitale et s'écrase sur le Pentagone quarante minutes plus tard. Une heure et quinze minutes se sont écoulées depuis la première alerte. Ce n'est que quelques minutes après que les premiers chasseurs décollent de l'Andrews AFB, une base militaire située à quinze kilomètres du Pentagone et dont le rôle est de protéger le siège du gouvernement.

Vers 9 h 25, le quatrième avion (UA 93 Newark-San Francisco), se trouve au sud de Cleveland, Ohio, lorsqu'il fait lui aussi un demi-tour presque complet, direction Washington. Il terminera sa course 45 minutes plus tard dans une zone rurale de Pennsylvanie, à 250 km de la capitale, une heure et cinquante minutes après la toute première alerte.

Est-il concevable que le système de défense de l'unique superpuissance mondiale ait montré de telles "lacunes" ? Si tel avait été le cas, gageons que bien des têtes seraient tombées. Il en fallait beaucoup moins pour que les responsables soient accusés de haute trahison et traduits devant des tribunaux militaires. Pourtant, il n'en a rien été : personne ne semble avoir été sanctionné, pas même le moindre petit lampiste.  Qui a donné l'ordre de non-intervention ?... (Intercepter des appareils civils "dévoyés" est chose courante pour l'armée de l'air américaine. Rien qu'en 2001, avant le 11 septembre, on a enregistré 62 opérations de ce genre. Jamais le délai d'intervention n'a excédé dix à quinze minutes.)

Sur son site Internet, la FAA se décerne elle-même des lauriers pour son action du 11 septembre, menée selon elle avec ingéniosité, compétence et audace (« ingenuity, skill and guts »). Bien sûr, elle ne fait pas allusion à ce qui s'est passé entre 8 h 20 et 10 h 10 ce matin-là, mais au fait qu'elle ait « réussi à faire atterrir en toute sécurité les 4500 avions qui se trouvaient dans l'espace aérien des États-Unis » lorsque celui-ci a été fermé à tout trafic, une fois que tout était terminé.

Lire l'interview de Jared Israel (The Emperor's New Clothes) : What Really Happened on 9-11 ?

Les "faiblesses" du contrôle aérien s'expliquent lorsqu'on lit l'article suivant du Réseau Voltaire : Dick Cheney et les simulations d'attaques du 11 septembre (d'après Michael C. Ruppert, From the Wilderness). La méthode qui consiste à exécuter des attentats terroristes sous couvert "d'exercices d'alertes" ne semble d'ailleurs pas être limitée au 11 septembre : voir les attentats de Londres (7 juillet 2005).


À bord des avions

  • Comment sait-on que les avions ont été détournés ? Les seules "preuves" reposent sur des appels téléphoniques effectués par certains des passagers. L'appel de Barbara Olson, une commentatrice de CNN qui se trouvait à bord du vol AA 77 (Pentagone), est décisif pour la version officielle des faits. Malheureusement, il est fortement sujet à caution. Barbara Olson, dont on nous dit qu'elle avait oublié chez elle son téléphone mobile et ses cartes de crédit, aurait passé un coup de fil en PCV à son mari, Theodore Olson, qui est procureur général des USA*. Or, il est techniquement impossible d'utiliser les téléphones de bord encastrés dans les dossiers des sièges, sans y introduire au préalable une carte de crédit. Un appel en PCV est par conséquent inutile et exclu. En outre, le fait qu'un indice aussi essentiel nous soit communiqué par un homme proche du pouvoir peut paraître pour le moins étrange, quand on songe à la manie du secret qui prévaut dans tous les domaines. On ne serait pas étonné d'apprendre qu'il s'agit là d'une "fuite" intentionnelle. Pour ce qui est des autres appels, provenant paraît-il de téléphones mobiles, il est plus que douteux que de telles communications soient réalisables depuis un avion volant à 10 000 mètres d'altitude, à la vitesse de 800 km/h – voir les résultats de tests effectués par le professeur canadien A. K. Dewdney. **
  • Si la version officielle est vraie, comment des hommes armés de couteaux en plastique ou de cutters ont-ils pu s'emparer de quatre avions ? Et si d'autres armes ont été utilisées, qui les a placées à bord ?
  • Comment trouver quatre candidats au suicide capables de piloter des Boeing ? Quelques heures de vol sur un Cessna ne devraient pas suffire, d'autant que les écoles américaines où les mystérieux kamikazes ont, semble-t-il, pris des leçons s'accordent à souligner leur manque total d'aptitude. Si des "terroristes arabes" étaient vraiment aux commandes des avions du 11 septembre, quelle compagnie aérienne, quelle armée de l'air a assuré leur formation ?
  • Pourquoi les pilotes n'ont-ils pas alerté le contrôle aérien dès que les détournements se sont produits ?

* Avant d'occuper cette fonction, Olson a été avocat. Parmi ses clients, on compte l'ancien président Reagan, l'espion israélien Pollard et... George Bush (novembre 2000, procédure de légalisation du coup de force électoral de Floride). Olson a en outre joué un rôle assez important dans diverses affaires mettant en cause le président Clinton (Whitewater, Paula Jones, Monica Lewinsky).

** Le 19 juillet 2004, le journal USA Today annonce que la compagnie Qualcomm vient d'expérimenter avec succès, à bord d'un avion d'American Airlines, une technologie nouvelle qui permettra enfin aux passagers d'utiliser leurs téléphones mobiles pour communiquer avec le sol. La chose est possible grâce à un dispositif nommé Pico cell, qui remplit la même fonction qu'une tour cellulaire. La connexion s'établit via satellite. Vrai de vrai, on n'arrête pas le progrès... (Et pourtant, trois ans plus tôt, les passagers d'American Airlines - et ceux d'United - téléphonaient déjà sans le moindre problème depuis les avions "détournés" - sans Pico et sans satellite...)
Lire également l'article de Michel Chossudovsky, un autre professeur canadien : More Holes in the Official Story - The 9/11 Cell Phone Calls



Pourquoi l'enquête du FBI a-t-elle été sabotée ?

Quelques mois après les attentats, on a reproché au FBI, la police fédérale américaine, d'avoir négligé de nombreuses pistes et de ne pas avoir tenu compte de certaines mises en garde. En fait, en y regardant de plus près, on est presque porté à croire que le FBI est le seul service officiel qui ait fait à peu près correctement son "travail", mais que quelqu'un qui "en savait plus" est intervenu pour mettre fin à ces activités gênantes :

  • Toute investigation concernant les membres de la famille et du groupe Ben Laden a été tuée dans l'oeuf. Les intéressés ont pu quitter discrètement le pays sans être inquiétés. Voir cet article du Guardian et ces autres liens. Michael Moore en parle dans son film Fahrenheit 911.
  • Des fonctionnaires subalternes du FBI qui ont eu vent de certains préparatifs et les ont signalés à leurs supérieurs, n'ont pas été écoutés ou ont été priés de s'occuper d'autre chose. Comme le pense Andreas von Bülow, auteur du livre La CIA et le 11 septembre, cette passivité forcée face aux menées suspectes de militants islamistes couverts en haut lieu, a permis aux comploteurs de mettre en place en toute tranquillité les "indices" suggérant une culpabilité d'Al-Qaïda.
  • L'arrestation de suspects israéliens n'a été que de courte durée. Tous ont été remis en liberté, ont pu regagner leur pays, ou sont restés aux Etats-Unis. On ne touche pas au Mossad. Lire les détails dans cet article du journal juif new-yorkais Forward. (Cinq ressortissants israéliens "travaillant" pour une entreprise de déménagement leur servant de couverture, ont été arrêtés à Weehawken, dans le New Jersey, face à Manhattan, alors qu'ils fêtaient bruyamment l'attentat contre le WTC. Ce que Forward ne dit pas : c'est un certain Michael Chertoff, ministre de la "Justice" du New Jersey qui a fait relâcher les suspects. Chertoff deviendra en 2005 le patron de la Homeland Security. Et il est, lui aussi, sujet israélien. On voit que la "sécurité" des États-Unis est en bonnes mains.)
  • Wayne Madsen, un des rares journalistes investigateurs américains de l'après-11 septembre, est connu pour ses enquêtes extrêmement minutieuses portant sur des questions bien précises. Dans cet article, The Israeli Art Students and Movers Story, il analyse en profondeur l'implication israélienne dans les attentats : déménageurs bidons, pseudo-étudiants des Beaux-Arts et autres "marchands de jouets", fichiers informatiques effacés "par inadvertance", bandes vidéo manipulées, espionnage électronique par l'entremise de sociétés israéliennes établies aux USA, activités suspectes, censure, pressions du lobby sioniste, etc. Quand des "terroristes arabes" sont quelque part, les tireurs de ficelles du Mossad ne sont pas loin. Ce très long article – plus de 400 ko – constitue une mine d'informations sur le sujet. Après l'avoir lu, il est impossible – à moins d'être de mauvaise foi – de nier la complicité des services israéliens dans les atrocités du 11/9.

Dans une étude très détaillée, le Center for Cooperative Research – CCR – fait le point sur les "enquêtes" officielles et autres (Congrès, FBI, Bourse de New York, Commission de sécurité des transports, Commission indépendante, familles des victimes, etc.) : 9/11 Investigations. L'auteur en conclut que certains éléments du gouvernement américain sont complices d'une manière ou d'une autre, qu'Israël est mêlé aux attentats, qu'une véritable investigation reste à faire et que l'affirmation selon laquele il serait antipatriotique de mettre en cause le gouvernement est tout simplement ridicule.

Lire également les analyses très détaillées du CCR sur l'implication du Mossad dans les attentats : Possible Israeli foreknowledge of 9/11 attacks, sur la contestation publique du rôle du gouvernement américain dans ces événements : Mainstream Dissent, et sur l'absurdité de la "piste Ben Laden" : Criticisms of US official explanation of 9/11.


L'heure choisie pour les attentats

On sait que les attentats ont eu lieu relativement tôt le matin :

  • Au World Trade Center, comme ailleurs dans le district financier de New-York, les bureaux ne se remplissaient vraiment que vers 9 h 30 – 10 h 00. Quand on sait que 50 000 personnes travaillaient dans les tours jumelles, sans compter les nombreux visiteurs et touristes, il est clair que si les terroristes avaient frappé une ou deux heures plus tard, il y aurait eu beaucoup plus de victimes. Et parmi ces victimes, on n'aurait pas seulement compté des gens modestes (petits employés, secrétaires, gardiens, personnel de nettoyage...) mais aussi tel ou tel dirigeant de société importante* ou autre personnage haut placé.
  • Même chose au Pentagone où 25 000 personnes "travaillent" en temps normal – si l'on peut qualifier de "travail" le fait de préparer les prochaines agressions militaires (dont celles contre l'Afghanistan et l'Irak). Même en tenant compte du fait que la chute d'un avion sur un édifice aussi étendu (périmètre de 5 x 300 m) ne peut causer que des dégâts partiels, il est permis de penser que le nombre de victimes aurait été beaucoup plus élevé si une autre heure avait été choisie. Et peut-être aurait-on compté parmi ces victimes quelques officiers supérieurs ou généraux, ce qui n'est pas le cas. En fait, la section touchée est à l'opposé de l'endroit où se trouvent les bureaux du ministre et du chef d'état-major. Quoi qu'il en soit, les circonstances de l'attentat contre le Pentagone s'avèrent si mystérieuses qu'on peut même légitimement douter qu'un Boeing s'y soit écrasé (voir plus bas).
  • Les quatre avions du 11 septembre ne transportaient que peu de passagers. Le Boeing 757 comporte environ 180 places ; le Boeing 767, selon les versions, en compte entre 220 et 260. Il est étonnant que United et American Airlines effectuent des vols transcontinentaux à 30 % de leur capacité. L'heure relativement matinale de ces vols suffit-elle à expliquer la chose ?


Il faut croire que les hommes de Ben Laden, bien que réputés sans scrupules, ont fait preuve d'une certaine "retenue", tuant "seulement" 3000 personnes alors qu'ils auraient pu, sans effort supplémentaire, en occire bien davantage. En outre, les tueurs islamistes semblent posséder une conscience de classe assez développée, à défaut de conscience tout court, puisqu'ils prennent bien soin d'épargner les "élites" du monde des affaires et de l'armée. Étranges terroristes que ces terroristes-là...

* Le 11 septembre, les principaux PDG de grandes sociétés du World Trade Center étaient en conférence à Offutt (Nebraska), à l'invitation du multimilliardaire Warren Buffett. George W. Bush vint se joindre à eux dans l'après-midi (voir plus bas).


L'effondrement des tours du World Trade Center

L'effondrement des deux tours de 110 étages est trop "méthodique" et n'a pu être causé par le crash des Boeing. C'est ce qu'avance dès le 11 septembre un spécialiste de la question, Van Romero, directeur du New Mexico Institute of Mining and Technology. Cela ressemble à une implosion contrôlée, provoquée par des charges explosives disposées à des emplacements "stratégiques" - une méthode généralement utilisée pour la démolition de vieux gratte-ciel. Lire les détails.

Les terroristes ont-ils voulu ainsi "parfaire leur ouvrage" et effacer des traces gênantes ?   Le fait est que la chose complique toute enquête éventuelle et soulève de nouvelles questions :

  • Comment a-t-il été possible d'introduire et de mettre en place des explosifs dans un édifice surveillé ayant déjà fait l'objet d'un attentat à la bombe quelques années auparavant ?
  • N'est-ce pas faire trop d'honneur à Ben Laden et à son Al-Qaïda que de leur attribuer de telles capacités ? Qui a agi en leur nom ?

(Van Romero a par la suite fortement "nuancé" ses déclarations. Inutile d'être devin pour imaginer les pressions qu'il a dû subir - son institut reçoit 10 millions de dollars de subventions fédérales par an.)

L'explication technique donnée pour justifier l'effondrement des tours (les poutrelles d'acier auraient fondu ou cédé sous l'effet de la chaleur) semble passablement fantaisiste. La chaleur dégagée par l'incendie* n'a pas été suffisante pour produire un tel effet, d'autant plus qu'une grande partie du carburant a brûlé à l'extérieur des édifices, comme le montrent les photos. En outre, si la destruction d'une partie de l'ossature des tours a pu faire céder les étages qui se trouvaient au-dessus, elle n'explique pas que l'ensemble se soit écroulé comme un château de cartes en l'espace de quelques dizaines de secondes. Lire à ce sujet un article de J. McMichael.

* La température dégagée par la combustion du kérosène et de tout ce qui se trouvait dans les bureaux du WTC n'a sans doute pas dépassé les 600-700 degrés C.  À cette température, l'acier (dont le point de fusion est de 1500 degrés) perd une bonne partie de sa rigidité. Mais même en considérant le fait que la structure métallique des étages directement touchés par le crash était partiellement endommagée, il est loin d'être certain que la température, la durée et l'étendue de l'incendie aient été suffisantes pour déformer et faire céder les poutres restées intactes. Il est probable en tout cas que la déformation de celles-ci aurait été assez lente et qu'il n'y aurait pas eu d'effondrement subit.
Lire ici des extraits du livre Time for Painful Questions d'Eric Hufschmid (format pdf) - cliquer ici pour convertir les températures.

La charpente d'acier d'un gratte-ciel est suffisamment rigide et résistante pour supporter s'il le faut le double ou même le triple du poids total de l'édifice (marge de sécurité). Bien sûr, une telle surcharge n'est pas conseillée, mais elle est possible. Dans le cas du WTC, la charpente était constituée, d'une part, par les 240 poutres verticales caractéristiques de la façade, disposées à raison d'une par mètre et reliées entre elles par des poutres horizontales, et d'autre part par les colonnes de métal du noyau central contenant les cages d'ascenseurs (ce noyau occupant un quart de la surface de chaque plancher). Bien entendu, des poutrelles tranversales supportant les planchers reliaient noyau central et façade extérieure, assurant ainsi une parfaite stabilité de l'ensemble.

Même en supposant que les étages supérieurs de chacune des deux tours jumelles (c'est-à-dire en gros les niveaux 80 à 110 – soit 30 étages – pour la tour Nord, et 70 à 110 – soit 40 étages – pour la tour Sud) se soient effondrés de manière "naturelle" à la suite du crash et de l'incendie (la chose reste à prouver), les étages inférieurs (au nombre de 80 et 70 respectivement, plus 10 étages de fondations) pouvaient parfaitement supporter la surcharge, puisque leur ossature métallique était encore intacte (à moins de penser, comme certains n'hésitent pas à le faire, que l'incendie des étages supérieurs ait pu fragiliser ou rendre "malléables" les poutres des 70 ou 80 étages restants, ce qui serait non seulement contraire aux lois de la physique mais aussi en totale contradiction avec les témoignages des pompiers – voir un peu plus bas l'article La vérité commence à poindre).

Lorsque les 30 étages supérieurs de la tour Nord se sont affaissés sur les 80 étages restants, ces derniers ont été soumis "collectivement" à une surcharge (théorique) d'environ 37 %, puisqu'ils ont dû supporter à eux seuls le poids de l'ensemble de la tour (110 étages). Dans le cas de la tour Sud, l'excédent de poids (théorique) à été de 57 %. En tenant compte des fondations, ces pourcentages sont encore plus faibles (respectivement 33 et 50 %). Certes, ces chiffres ne tiennent pas compte de tous les facteurs ; ils sont approximatifs mais donnent néanmoins un ordre de grandeur. La surcharge à supporter par la charpente métallique intacte des étages inférieurs du WTC n'était donc pas aussi dramatique qu'on veut nous le faire croire.

Pour ce qui est des planchers, on peut à la rigueur imaginer qu'ils aient cédé un par un sous le poids en rompant leurs attaches avec le squelette d'acier. Mais, sans un "petit coup de pouce", ce phénomène ne pouvait pas se produire de manière systématique et régulière au rythme de plusieurs étages par seconde jusqu'à la base des tours. Et surtout, les poutres de la façade et du noyau central (toutes encore intactes après le crash) n'auraient pas pu suivre le mouvement. Une très grande partie du squelette aurait dû rester debout, déformée sans doute mais encore debout.

Qu'un gratte-ciel puisse s'effondrer comme le WTC, cela ne s'est encore jamais vu – et pourtant on en construit depuis plus d'un siècle. Si la chose était possible, il faudrait définitivement renoncer à ériger ce type d'édifice pour des raisons évidentes de sécurité. D'autre part, les entreprises de démolition disposeraient désormais d'une nouvelle technique absolument révolutionnaire : il suffirait de faire sauter quelques étages dans la partie supérieure d'une tour, et tout le reste suivrait bien gentiment une heure plus tard. La méthode est-elle déjà brevetée ?...

Selon un des architectes du World Trade Center, les tours avaient été conçues, à la fin des années 60, pour résister au crash d'un Boeing 707-340, le plus gros avion en service à l'époque. Les 767 impliqués sont à peine plus grands et plus lourds, leur vitesse de croisière est inférieure, la capacité des réservoirs de carburant est la même.

S'il s'était agi, le 11 septembre, d'une "catastrophe naturelle" et non d'un attentat politique, on aurait, après évacuation et tentative de sauvetage des occupants des étages supérieurs, condamné l'accès aux tours, transporté les débris en lieu sûr, entrepris une enquête et réfléchi à la possibilité d'une reconstruction. En tout cas, des ruines imposantes auraient subsisté encore longtemps dans le ciel de Manhattan. Mais il n'y a pas eu de "catastrophe naturelle", et les tours jumelles ont été entièrement détruites.

"Pour des raisons d'hygiène et de sécurité", les autorités ont fait procéder sans attendre au déblaiement et au nettoyage du Ground Zero. La "ferraille" du WTC a été vendue à des entreprises indiennes, chinoises ou coréennes, sans entreprendre aucun examen sérieux, ni aucune investigation matérielle à la mesure des événements.* Il y a eu destruction volontaire – et criminelle – de pièces à conviction. Les "coupables" étant connus d'avance, tout ce qui risquait de perturber ou de contredire la version officielle devait disparaître au plus vite.

* On a parfois prétendu, pour justifier cette inactivité, qu'un examen matériel des poutres métalliques et autres débris du WTC était parfaitement inutile, puisque les spécialistes étaient tout à fait en mesure de déterminer les causes et le déroulement de la catastrophe en effectuant une modélisation informatique... Si tous les accidents mystérieux et toutes les affaires criminelles pouvaient se résoudre de cette façon-là, on pourrait se passer de beaucoup de policiers et d'experts en criminalistique. Il suffirait de quelques ordinateurs et de logiciels appropriés – logiciels qui nous livreraient les réponses pour lesquelles ils auraient été programmés. À la limite, la simulation informatique conduit à des résultats aussi cocasses que ceux de la "reconstitution du crash" du Pentagone effectuée par l'Université Purdue (voir plus bas).

En mars 2006, le Landmark Tower de Fort Worth (Texas) s'écroule de la même façon que le WTC de New-York, sans Boeing mais avec des charges explosives placées au bon endroit – les mêmes causes produisent les mêmes effets...

The 9/11 Operation : A Summary – un résumé très plausible (sur un site finlandais).


WTC # 7

Si l'effondrement des Twin Towers soulève bien des questions, l'écroulement d'un édifice voisin de 47 étages (Building # 7), plus de huit heures après l'attentat, est plus surréaliste encore. L'implosion subite de l'immeuble, analogue à celle des tours jumelles, serait due, paraît-il, à un incendie déclenché par des débris enflammés provenant de la tour nord, incendie que les pompiers ne seraient pas parvenus à maîtriser.

Il est déjà arrivé aux Etats-Unis que des gratte-ciel soient détruits par les flammes, par exemple le Meridian Plaza de Philadelphie en 1991, la First Interstate Bank de Los Angeles en 1988 ou le One New York Plaza en 1970 (voir les détails). Mais jamais encore un incendie n'avait provoqué la chute d'une tour. Et pourtant à Philadelphie, le feu avait fait rage pendant 18 heures. (En février 2005, la tour Windsor de Madrid – 32 étages – brûle pendant plus de 24 heures sans s'écrouler.)

C'est sans doute dans le cas de la tour 7 que la supercherie officielle est la plus criante. Mais c'est aussi malheureusement là que l'invraisemblable thèse gouvernementale passe le plus facilement car le monde entier se concentre sur les tours jumelles.

Le propriétaire du WTC # 7 était le multimilliardaire Larry Silverstein, magnat new-yorkais de l'immobilier et un des grands profiteurs du 11 septembre.

L'édifice abritait, outre le siège de Silverstein Properties, diverses banques et compagnies d'assurances, les bureaux de la commission de contrôle des opérations de bourse, des locaux (clandestins) du Secret Service, le bunker de commandement de l'office de lutte anti-catastrophe de la mairie de New-York, et un réservoir de carburant de 24 000 litres situé juste au-dessus du rez-du-chaussée et destiné à alimenter en cas de besoin les groupes électrogènes du bunker du 23ème étage.

Le site 9-11 Research, très documenté, analyse tous les détails (notamment techniques) des attentats du WTC : indispensable pour se faire une idée précise de ce qui a pu se passer ce jour-là.

Lire aussi : La vérité commence à poindre

Voir également cet article du Réseau Voltaire : Rumsfeld connaissait à l'avance les plans du 11 septembre

Quatre ans après les attentats, Steven E. Jones, professeur de physique à l'Université Brigham Young (Utah, USA), parvient lui aussi à la conclusion que l'effondrement des tours du WTC est un cas de "démolition contrôlée". Il est soutenu par 60 de ses collègues.  Steven Jones explique ici pourquoi et comment les bâtiments du WTC se sont effondrés (traduction française de Pétrus Lombard).


L'étrange crash du vol UA 93

Vers 10 h 10, un Boeing des United Airlines s'écrase en Pennsylvanie. Il a décollé une heure et demie plus tôt de Newark (dans le New Jersey, près de New-York) à destination de San Francisco. L'appareil a été détourné alors qu'il se trouvait au-dessus de l'Ohio et vole en direction de Washington. À bord, il y a 38 passagers... et 144 sièges vides. N'est-ce pas étrange, alors que les compagnies aériennes se plaignent de la crise et annulent des vols ?

Curieusement, le site du crash, dans une zone rurale du Somerset County, ne présente pas du tout l'aspect habituel des catastrophes de ce genre. Ernie Stull, le maire de Shanksville, une petite localité voisine, déclare : « Lorsqu'on nous a alertés en nous disant qu'un avion s'était écrasé, nous sommes vite accourus. Mais à notre grande surprise, il n'y avait pas d'avion, aucun avion. »

Nuage noir lors du crash du vol 93

Près de l'endroit où se trouve aujourd'hui un mémorial en hommage aux victimes, un grand trou noir profond de six mètres, entouré de barbelés, est tout ce qui subsiste de la tragédie du 11 septembre. Aucun corps n'a été retrouvé sur place. Par contre, des restes humains et des débris jonchaient le sol à douze kilomètres à la ronde. Aucune investigation civile n'a été entreprise. Ce sont des "spécialistes" du Pentagone qui ont identifié les victimes grâce à des analyses d'ADN. Tout le reste est classé "secret défense".

Des témoins ont entendu un bruit de missile, d'autres ont vu un second avion : on n'a pas tenu compte de leurs dépositions.

Il existe une photo prise au moment du "crash". Elle montre un nuage sombre en forme de champignon – c'est exactement le genre de nuage observé lors de certains bombardements américains en Afghanistan. L'avion a-t-il été détruit en vol par un missile ? A-t-on simultanément lancé une bombe pour pouvoir ensuite présenter le cratère comme étant le site de la catastrophe ?

Flight 93 Timeline – la chronologie du vol 93 (une compilation de Paul Thompson).

Le journaliste allemand Gerhard Wisnewski a enquêté de manière très détaillée sur la question et réalisé un reportage (Aktenzeichen 11.9. ungelöst) diffusé en juin 2003 sur la chaîne publique allemande WDR. Wisnewski est également l'auteur du livre Opération 9/11.

En décembre 2004, le ministre de la guerre Donald Rumsfeld, dans une conférence de presse donnée à l'occasion de sa "visite" en Irak, parle des « terroristes qui ont attaqué le Pentagone et abattu un avion en Pennsylvanie ». Rumsfeld est connu pour ses gaffes révélatrices.


Les mystères de l'attentat contre le Pentagone

Cet attentat n'a pu se dérouler de la manière décrite par les autorités américaines. C'est la conclusion qui s'impose après la lecture du dossier présenté par le Réseau Voltaire. À en juger par la faible étendue des dégâts initiaux (les étages supérieurs ne se sont écroulés que 30 minutes après le crash), l'avion aurait dû percuter le Pentagone au niveau du rez-de-chaussée, et seul le nez de l'appareil se serait encastré dans le bâtiment. C'est bien évidemment impossible dans le cas d'un Boeing volant, nous dit-on, à plus de 500 km/h. D'autant plus qu'il aurait fallu que l'avion effectue son approche au ras du sol, plus bas encore que sur les photos ci-dessous, et ce sans endommager les abords de l'édifice : route, véhicules, lampadaires, arbres, pelouse, baraques de chantier... (L'angle horizontal de 45 degrés par rapport à la façade est mentionné par la plupart des sources ; un angle différent ne changerait rien au problème.)

Partie du Pentagone effondrée
 
Le Pentagone en feu après l'attaque
 
Simulation de l'arrivée de l'avion sur le Pentagone
 
Tailles comparées du Boeing (longueur : 47 m ; envergure : 38 m ;
hauteur totale : 13 m) et du Pentagone (hauteur de la façade : 23 m)

Simulation de l'arrivée de l'avion dans le Pentagone

À mourir de rire : dans une "reconstitution du crash" que nous proposent
des "experts" de l'Université Purdue (Indiana, USA),
l'avion va percuter le bas de la façade sans toucher la pelouse.
Le "terroriste" aux commandes de l'appareil s'est surpassé ce jour-là,
lui qui était incapable de piloter correctement un Cessna.

Mais bien d'autres questions demeurent sans réponse :

  • Exception faite du fragment ci-dessous, dont l'origine est douteuse, personne n'a jamais vu l'épave du Boeing. Où est-elle passée ? Elle ne figure sur aucune des photos, pas même celles prises avant l'effondrement des étages supérieurs, c'est-à-dire au plus tard une demi-heure après le "crash". A-t-on pu escamoter si vite ce qui subsistait de la carlingue et des ailes ?  Et pour quelle raison ?... On a également prétendu avoir retrouvé un phare de l'avion et les boîtes noires. Mais on se garde bien de les montrer ou de publier leur contenu.
Un débris devant le Pentagone en feu

  • On a prétendu plus tard que la carcasse de l'appareil s'était "volatilisée" ou "évaporée" sous l'effet de l'extrême chaleur. Explication passablement abracadabrante quand on sait que l'alliage d'aluminium utilisé dans l'industrie aéronautique a une température d'ébullition d'environ 2500 degrés C. Or, le kérosène en combustion dégage une température bien inférieure et de toute manière, on nous dit que l'explosion s'est produite hors de l'édifice (voir la photo un peu plus bas). Mais comme par magie, tout ce qui se trouvait autour du Boeing "disparu en fumée" est demeuré à l'état solide et il a été possible, paraît-il, d'identifier les victimes, y compris celles qui se trouvaient dans l'avion désintégré ! Les gars qui ont mis au point cette fabuleuse technique d'analyse de l'ADN "gazeux" sont assurés d'avoir le prochain Prix Nobel...
  • Par quel miracle les invisibles boîtes noires, le mystérieux phare et le morceau de métal qui nous est présenté ont-ils pu échapper à la destruction totale ? Comment se sont-ils détachés de l'avion ?
  • Y a-t-il des témoins sérieux du crash ? Beaucoup de témoignages plus ou moins vagues parlent d'explosion violente, de boule de feu, de rideau de fumée. Mais quelqu'un a-t-il vu un Boeing s'écraser ?
  • Un des rares témoins précis, Steve Patterson, affirme dans le Washington Post avoir observé un « avion pouvant contenir huit à douze personnes » se diriger vers le Pentagone. Selon le journal, l'homme qui habite au 14ème étage d'un immeuble de Pentagon City aurait vu l'avion passer sous sa fenêtre à une distance de 150 mètres, survolant le cimetière d'Arlington à six mètres du sol, comme s'il voulait atterrir sur l'autoroute I-395. Un coup d'oeil sur le plan du quartier permet de constater que ce témoignage ne tient pas debout, ou que les chiffres cités sont fantaisistes. Patterson, s'il existe (recherches Internet infructueuses), a sans doute vu quelque chose, mais certainement pas un Boeing 757, et pas comme il le décrit. Le journaliste Raphaël Meyssan pense qu'il s'agit d'un missile – voir plus bas. (Tom Seibert, un des témoins vagues cités par le Washington Post déclare qu'il a entendu « comme un bruit de missile ».)

Plan des routes autour du Pentagone

Pentagon City (un quartier de la ville d'Arlington, Virginie) se trouve au sud de la 395 (en bas à droite).
La distance la plus courte entre ce quartier et le cimetière d'Arlington est de 500 m.
Washington, DC est un peu plus à l'est, sur l'autre rive du Potomac (en haut à droite).
C'est la façade ouest du Pentagone qui a été endommagée.
(route 244 = Columbia Pike / Fort Myer = Navy Annex)

  • Un autre témoin, Kirk Milburn, également cité par le Washington Post, dit avoir entendu et vu un avion voler en direction du Pentagone. Milburn était alors au volant de sa voiture et venait de quitter l'autoroute par la sortie conduisant vers le cimetière d'Arlington. Il aurait vu voltiger des débris et entendu un bruit genre "whoosh whoosh" suivi d'une seconde (?) explosion. Mais il ne parle pas, lui non plus, de Boeing. Qu'a-t-il vu exactement ? Un journaliste a-t-il tenté de retrouver ce témoin dont le lieu de résidence est inconnu ? L'homme travaille paraît-il pour Atlantis Co. Cette entreprise existe-t-elle vraiment ? Faites une recherche Internet et informez-moi...
  • Les autres témoins cités par la presse sont des militaires ou des gens qui étaient ailleurs : dans leur bureau d'où ils ne pouvaient rien voir ; dans le métro qui passe à l'est du Pentagone ; sur le pont du Potomac, également à l'est, à plus d'un kilomètre de là, etc., etc. Et pourtant c'est sur ces "témoins" que se fonde la presse alignée, Le Monde et Libération en tête, pour dénigrer le travail de recherche effectué par le journaliste Thierry Meyssan dans son livre L'effroyable imposture.

Gerard Holmgren passe ici au crible les principaux témoignages : 1ère partie2ème partie.

La version officielle, colportée par le Washington Post, prétend que l'avion s'est écrasé sur l'héliport situé devant le Pentagone, et que le bâtiment a été transpercé par l'impact du Boeing. De toute évidence, cette affirmation est inexacte. Voir ici.

Les photos prises depuis le satellite Ikonos et diffusées par la société Space Imaging sont claires à cet égard :

Vue aérienne du Pentagone avant l'attaque

28 décembre 2000

Vue aérienne du Pentagone après l'attaque

12 septembre 2001 :
on ne voit aucune trace d'un crash aérien aux abords de l'édifice ;
les traînées noires sur le toit et dans les cours intérieures sont dues à l'incendie ;
les anneaux intérieurs A, B, C et D sont apparemment intacts.

Vue aérienne du Pentagone en travaux après l'attaque

20 novembre 2001 :
les travaux en cours suggèrent que le Pentagone a été détruit en profondeur ;
comme au WTC, la démolition précipitée a permis d'effacer toute trace gênante.


Partie d'aile du Pentagone effondrée

Dommages sur le bâtiment du Pentagone

Ces clichés disponibles sur le site du Pentagone montrent
que seul l'anneau extérieur E présente des traces de destruction
(les autres anneaux ont été touchés par un incendie).


Des photos prises le 11 septembre entre 9 h 40 et 10 h 10 montrent que les étages supérieurs ne se sont pas encore effondrés. C'est dans un trou de 3 mètres que le Boeing s'est volatilisé ? Pelouse intacte malgré le crash ?

Une photo publiée avec six mois de retard (mars 2002 – source : http://www.defenselink.mil/photos/Other/Pentagon/) aurait été prise par une caméra de surveillance du Pentagone.
Si l'explosion s'est produite à l'extérieur de l'édifice, comme on le voit ici, l'avion n'a pas pu se volatiliser à l'intérieur sous l'effet de la chaleur, d'autant plus que la température dégagée aurait été bien insuffisante. Mais rien ne prouve, bien sûr, qu'il s'agit de l'explosion d'un avion.
Quatre ans plus tard, en mai 2006, le gouvernement US publie la "vidéo complète" d'où sont tirées ces images. Malheureusement pour les défenseurs de la théorie officielle de la conspiration islamiste, on n'y voit toujours aucun Boeing.

[Les bandes vidéo des autres caméras de surveillance placées aux environs du Pentagone (station-service, autoroutes, hôtel Sheraton situé à l'angle de Columbia Pike et de South Orme Street - voir le plan un peu plus haut) ont été confisquées par le FBI dès le 11 septembre et n'ont jamais été publiées. On ne sait rien non plus des autres caméras montées sur le Pentagone et la Navy Annex.]

On nous dit que le Boeing disparu (vol AA 77 Washington-Los Angeles) a fait demi-tour au bout de 40 minutes de vol pour revenir vers Washington. Ce qui signifie en clair qu'après avoir changé de cap, il a pu voler pendant 40 autres minutes sans être stoppé par les F-16 de la chasse américaine, et qu'il s'est ensuite bien tranquillement écrasé contre le Pentagone en prenant soin de ne laisser aucune trace. Scully, Mulder, à vous de jouer...

D'autre part, certains journaux ont écrit que l'aile touchée était en cours de réfection. Y a-t-il vraiment eu 125 victimes ? La liste officielle est bien entendu invérifiable, contrairement à celle du WTC.

Sommes-nous en réalité victimes d'une gigantesque mise en scène ? Voir Mystification : les attentats.

Informations détaillées disponibles sur le site du Réseau Voltaire et sur www.asile.org.

Voir également le livre de Thierry Meyssan : L'effroyable imposture - Aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone.
et le texte de la conférence qu'il a prononcée le 8 avril 2002 à Abu Dhabi : Qui a commandité les attentats du 11 septembre ?

Selon une enquête menée par Raphaël Meyssan (asile.org), les dégâts causés au Pentagone seraient dus à un tir de missile. De nouvelles photos sembleraient étayer cette version des faits.

Quoi qu'il en soit, une culpabilité ou complicité de milieux américains dans l'attentat de Washington paraît de plus en plus probable.

Mais une autre question se pose : si l'avion mystérieux ne s'est pas écrasé sur le Pentagone, qu'est-il devenu ? Une réponse possible serait que des F-16 l'aient "escorté" en direction de l'océan et qu'un "regrettable accident" se soit alors produit. On objectera que ces appareils militaires n'ont décollé qu'après 9 h 38, heure de l'attentat, mais en fait nous ignorons si cette information est vraie. Et puis, le Boeing AA 77 a très bien pu être abattu plus tard. L'intervention de chasseurs n'est d'ailleurs pas indispensable pour obliger un avion à suivre une direction donnée ni pour provoquer sa destruction (voir Mystification : les attentats).

Le Réseau Voltaire nous propose une intéressante étude de texte : la chronologie de l'attentat contre le Pentagone à la lumière des dépêches de l'AFP.

Le journaliste américain indépendant John Kaminski dénonce la supercherie : The official version of 9/11 is a hoax

Ce site américain met lui aussi en doute la version officielle : ThePowerHour.com

Reopen 9/11 - Catch the Real Terrorists – site de l'Américain Jimmy Walter.

Voir également cette très intéressante et très plausible synthèse des événements du 11/9 – par "Snake Plissken" (présentation : Carol Valentine).

Deux sites très complets sur la question : Serendipity et Unanswered Questions

115 mensonges sur les attentats du 11 septembre par David Ray Griffin.

L'acteur américain Charlie Sheen rejette l'invraisemblable version officielle du 11/9.

En français : Le grand bluff (format pdf - 1,4 mo), une étude très détaillée de l'historien Sacha Sher.

Le général Léonid Ivashov (ancien chef d'état-major des armées russes) : Le terrorisme international n'existe pas ; les attentats du 11 septembre sont une mise en scène (Réseau Voltaire).

Réaction à l'imposture du 11 septembre : l'action en justice de l'avocat américain Stanley Hilton (chances de succès : à peu près nulles).

UNE PETITE SENSATION : le 6 août 2005 (près de quatre ans après le crime du 11 septembre), le journal anglais à grand tirage Daily Mail consacre trois pages entières de sa version papier (malheureusement rien sur son site Internet) au livre 9/11 Revealed : Challenging The Facts Behind The War On Terror, de Ian Henshall et Rowland Morgan. Dans ce livre, les auteurs posent en gros les questions qui figurent ici. Bien sûr, le journaliste du Mail, Tony Rennell enveloppe ses propos des habituelles fadaises "anti-conspirationnistes", mais on sent que c'est un peu à contrecoeur. En tout cas, c'est la première fois que le grand public peut lire une chose pareille dans la presse mainstreamdétails. Il ne serait pas mauvais que les autres journaux suivent cet exemple – y compris et surtout les grands titres français. Mais il vaut mieux ne pas se faire d'illusions : ce qui est plus vraisemblable, c'est une prochaine mise au pas du Mail.

En mai 2006, presque cinq ans après l'attentat, il ne fait plus guère de doute que c'est un missile qui a détruit le Pentagone – lire ici un article très documenté de Pierre-Henri Bunel : L'avion magique.


Le 11 septembre au théâtre - pourquoi pas ?...  Voici une petite pièce en cinq actes du Dr Anonymus : 11 septembre 2001, la farce cachée et le drame occulté – on aimerait partager l'optimisme de l'auteur.


Les contacts de Ben Laden avec la CIA

En juillet 2001, deux mois avant l'attentat du World Trade Center, Oussama Ben Laden avait encore d'excellents contacts avec ses anciens amis et protecteurs de la CIA. Lire les détails.

Pourquoi ces contacts, alors qu'il était, paraît-il, recherché par la Justice américaine ? Après son hospitalisation à Dubaï, OBL a-t-il tout simplement regagné son pays, l'Arabie Saoudite ?

Autre détail étrange : si Ben Laden figure bien parmi les Ten Most Wanted que le FBI présente sur son site Internet, en revanche la police fédérale américaine ne lui reproche même pas le crime du 11 septembre – et pourtant l'avis de recherche a été mis à jour en novembre 2001.


Les liens du clan Bush avec la famille Ben Laden

Le clan Bush entretient avec la famille d'Oussama Ben Laden d'étranges relations que personne n'a sérieusement mis en cause.


Le clan Bush, Israël et la “sécurité”

Les Bush sont impliqués, aux côtés de la famille royale koweïtienne, dans une société Stratesec (anciennement Securacom), une entreprise qui était censée assurer la sécurité du World Trade Center, de la compagnie United Airlines (qui a perdu deux avions le 11 septembre) et de l'aéroport de Washington (d'où a décollé le Boeing qui se serait écrasé sur le Pentagone). Marvin Bush, un des frères du "président", était directeur de Stratesec. Inutile de préciser qu'aucune enquête officielle n'a été effectuée afin d'éclaicir ces étranges "coïncidences".

Mais il y a mieux encore : la société israélienne ICTS s'occupe du contrôle des passagers dans plusieurs aéroports américains (dont Boston, d'où sont partis deux des avions du 11 septembre) ; elle est également présente dans de nombreux aéroports d'Europe (dont Roissy). Le personnel d'ICTS se recrute parmi les anciens agents du Shin Beth israélien, ce qui permet de faire passer à bord de n'importe quel avion autant d'armes et de "terroristes arabes" que l'on veut – on n'est jamais si bien servi que par soi-même.

ICTS Technologies, une filiale du groupe, a mis au point un système permettant de détecter les "individus suspects" dans les aéroports avant même qu'ils ne se présentent au guichet d'enregistrement. La compagnie ne précise pas sur quels critères est basée cette technique de dépistage, mais il est probable qu'une personne ayant le "type arabe" a plus de chance d'éveiller les soupçons que... disons un Norvégien. Il est recommandé aux Juifs au "faciès oriental" de bien ouvrir leur col de chemise pour que l'homme du Shin Beth puisse voir leur étoile de David et qu'il ne les confonde pas avec de vulgaires goyim potentiellement terroristes.

Une autre entreprise israélienne, Magal Security Systems (une filiale de Israeli Aircraft Industries) s'est même vu confier la "surveillance" électronique de l'arsenal nucléaire américain. Il faudra s'en souvenir le jour où on nous racontera que "les hommes de Ben Laden" ont réussi à s'emparer d'une de ces armes de destruction massive ou à la faire détonner sur place dans le cadre d'un "11 septembre bis".

En fait, depuis 2005, c'est l'ensemble de la Homeland Security des États-Unis qui se trouve aux mains de l'État hébreu, puisque Michael Chertoff, le nouveau patron de ce super-ministère, possède la double citoyenneté américano-israélienne - voir plus haut. (Le père de Chertoff était rabbin et sa mère hôtesse de l'air de la compagnie El-Al.)


L'emploi du temps de George Bush le 11 septembre

Ce jour-là, Bush se produit dans une école primaire de Sarasota (Floride). Des écoliers de deuxième année (CE1) montrent au "président" ce dont ils sont capables. Le visiteur s'étonne : « ils lisent vraiment très bien, on dirait des élèves de sixième. » GWB – qui, comme chacun sait, n'a pas inventé l'eau chaude – doit songer à ses propres difficultés lors de l'apprentissage de la lecture, vers l'âge de dix ans...

À 9 h 05, un homme de sa suite vient lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Il lui annonce sans doute qu'un avion s'est écrasé sur la tour nord du WTC* vingt minutes plus tôt, et un autre sur la tour sud il y a tout juste deux minutes. Bush, impassible, ne manifeste aucune réaction. Les caméras, toujours présentes, ont filmé la scène ; elles nous montrent un regard "présidentiel" vide et inexpressif. "Sombre" diront les journalistes serviles. L'image qu'offre Bush au monde entier à cet instant est celle du parfait abruti. Les conseillers de la Maison Blanche ont dû penser que le tableau était propre à émouvoir l'Amérique – ce qui en dit long à la fois sur les conseillers et sur l'Amérique...

* Selon certains journaux, Bush aurait été informé du premier crash en arrivant à l'école ou juste avant. Si c'est bien le cas, son comportement n'en est que plus étrange.

Quoi qu'il en soit, la nouvelle qu'on vient de communiquer au "président" n'est pas assez importante pour qu'il interrompe sa visite. Pendant vingt bonnes minutes, il va continuer de bavarder avec les enfants de Sarasota. Entre l'histoire d'une gentille petite chèvre et la tragédie de New-York, l'homme "le plus puissant de la planète" a opté pour la chèvre.

Quelques minutes après 9 heures, le Pentagone savait déjà que trois avions avaient été détournés et que deux d'entre eux avaient détruit les plus grands gratte-ciel de New-York. Plus qu'il n'en fallait, donc, pour déclencher sur-le-champ l'état d'urgence le plus complet qui soit – et pour que le "président et commandant en chef des armées" accorde toute son attention aux développements en cours. Mais de toute évidence, rien de tel ne s'est produit... À 9 h 30, après intervention de ses conseillers, Bush se réveille et tient une conférence de presse au cours de laquelle il annonce ce que tout le monde sait déjà depuis trois quarts d'heure.

Ce comportement étrange donne à penser que certains responsables savaient d'avance ce qui allait se passer et qu'ils ont veillé à ce que Bush ne soit mis au courant de la situation réelle que peu à peu, et avec un certain retard.

Ce qui n'empêchera pas le mythomane de la Maison Blanche de prétendre quelques mois plus tard qu'il a vu sur un écran de télévision, à son arrivée à l'école de Sarasota (c'est-à-dire vers 8 h 50 – 8 h 55), des images montrant le premier Boeing en train de percuter la tour nord du WTC – alors que de telles images n'ont été diffusées que plus tard.

Que s'est-il vraiment passé ? Voir Mystification - les attentats.

An Interesting Day – une compilation très détaillée réalisée par Allan Wood et Paul Thompson (Center for Cooperative Research). On notera que quelques minutes après le premier crash, alors que radios et télévisions venaient à peine d'annoncer ce qu'elles considéraient comme un accident, George Tenet, le chef de la CIA, savait déjà qu'il s'agissait d'une attaque et qu'il fallait y voir l'oeuvre de Ben Laden.

Trajet du président George W. Bush à bord d'Air Force One le 11 septembre 2001

Après avoir quitté Sarasota, l'avion présidentiel Air Force One prend d'abord la direction de Washington, mais est redirigé vers la base militaire de Barksdale (Louisiane). Malgré l'extrême danger qui menace l'Amérique ce jour-là, aucune protection aérienne n'est prévue pour le numéro un. Ce n'est que deux heures plus tard que les premiers F-16 seront disponibles. Ils viennent d'Ellington (Texas), alors que les chasseurs basés en Floride auraient pu et dû rejoindre Sarasota en quelques minutes.

On ignore ce que Bush est censé faire à Barksdale – peut-être prendre un hélicoptère pour Crawford (Texas) où se trouve son ranch ?... Apparemment non, car deux ou trois heures plus tard, son avion repart – sous bonne escorte cette fois – vers la base militaire d'Offutt (Nebraska), une base qui dispose d'un abri antiatomique.* À quoi rime cette odyssée ? Veut-on effrayer Bush pour mieux le "protéger" ? Faire pression sur lui, lui expliquer ce qu'il doit faire, éviter qu'il ne commette quelque bévue gênante pour ceux qui tirent les ficelles ?... Qui sont ces gens ?... Toujours est-il que dès qu'ils ont la situation bien en mains, Bush refait surface, revient à Washington et reprend son rôle de "président". Le "vice-président" Cheney disparaît lui aussi, mais contrairement à son "chef", il reste "caché". Comment faut-il interpréter cette disparition ? (Certains commentateurs américains suggèrent avec un clin d'oeil que Cheney met à profit ses loisirs forcés pour détruire tous les documents compromettants qui prouvent sa responsabilité dans les scandales Halliburton et Enron.)

* À l'heure où ont lieu les attentats de New-York, une étrange réunion se déroule sur cette base militaire d'Offutt. Le multimilliardaire Warren Buffett, la 2ème fortune des USA, y reçoit les principaux PDG de grandes sociétés ayant leurs bureaux au WTC, pour une "rencontre de bienfaisance". George W. Bush les rejoint dans l'après-midi.

Retour aux attentats : une "enquête" très fouillée et très approfondie confirme au bout de quelques heures que le coupable a pour nom Ben Laden et que les talibans afghans sont ses complices. On va donc pouvoir "riposter" en déclenchant contre l'Afghanistan cette guerre que l'état-major prépare depuis des mois – à tel point que même les Pakistanais sont depuis longtemps au courant (Niaz Naik, un diplomate de ce pays a déclaré à la BBC que de hauts fonctionnaires américains lui avaient annoncé dès juillet 2001 que l'attaque contre l'Afghanistan aurait lieu vers la mi-octobre).

Simultanément, Bush peut annoncer au monde un virage à 180 degrés de la politique extérieure américaine (fin de l'apparent isolationnisme politique, guerres et interventions tous azimuts, mise au pas des "alliés" et des autres). Il est vrai que le "président" n'y voit pas très clair dans toutes ces histoires de doctrines stratégiques. La seule chose qu'il en retient dans l'immédiat, c'est qu'il va enfin y avoir de la bagarre et beaucoup d'argent à gagner. Ceux qui pensent, décident et organisent pour lui n'en demandent pas plus ; ils ont tout lieu d'être satisfaits.


Don't ask me no questions...

23 questions à George Bush : ces questions posées au "président" par le comité d'organisation des familles de victimes du 11 septembre resteront bien entendu sans réponse. Sachant qu'une indemnisation est prévue à raison de 1,8 million de dollars par famille en moyenne (le montant exact à verser étant fonction de l'âge et des revenus de chaque victime), il est probable que le gouvernement n'a rien à craindre de ce côté-là. 95 % des familles auraient accepté cette "solution" financière avec, en contrepartie, l'obligation de renoncer à toute démarche ou poursuite ultérieure. Autrement dit, on a acheté le silence de la plupart de ceux qui auraient personnellement intérêt à ce que la lumière soit faite sur le drame du 11 septembre.

En juillet 2004, à l'occasion de la publication du rapport bidon de la commission "indépendante" sur le 11 / 9, l'écrivain canadien Henry Makow écrit : « la commission déclare qu'il était impossible d'empêcher les attentats terroristes.  Sachant qui a organisé ces attentats, et compte tenu des motifs, la commission a bien sûr parfaitement raison...  Il se trouve que les gens chargés de la défense des États-Unis sont précisément ceux qui sont responsables des attaques. S'il en avait été autrement, il est clair que ces gens auraient été sanctionnés... Cette commission 'indépendante' est aussi 'indépendante' que l'était la Commission Warren [chargée "d'enquêter" sur le meurtre de Kennedy]. En fait, les auteurs des attentats ont eux-mêmes mené les 'investigations' et se sont eux-mêmes accordé l'absolution. »

Quelques-unes des questions évoquées plus haut (pas toutes malheureusement) sont reprises dans le film de Michael Moore : Fahrenheit 911


Dernière question :

Fin juillet 2004, quelqu'un déclare à la presse : « je veux en finir avec les mensonges, me faire soigner et reprendre une vie normale... » Qui est cette personne ?

  1. Le "président" George Bush.
  2. Marie L., "l'affabulatrice du RER", qui avait inventé une "agression antisémite" quelques semaines plus tôt.
  3. Un journaliste de l'AFP pris de remords après avoir complaisamment colporté les mensonges de l'un et de l'autre.


Wotrace