11-Septembre

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11 septembre : tant de mensonges !


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Sur AgoraVox

Yves Ducourneau
le 5 février 2007

L’hostilité à la guerre en Irak progresse dans l’opinion publique américaine. Le processus préalable à la destitution de M. Bush a commencé mais n’ira sans doute pas à son terme, car les démocrates eux-mêmes n’y sont pas favorables. Derrière ce premier mouvement, un second plus vaste couve : la révolte des familles de victimes des attentats du 11 septembre 2001.
Tours Jumelles et tour 7 du World Trade Center


Ces familles, avec l’aide de deux femmes politiques américaines, Cynthia McKinney et Catherine Austin Fitts, ont soumis près de 400 questions aux autorités. Lesquelles ont haussé les épaules. Les familles de victimes ont alors tenté une attaque en justice, accusant le gouvernement de complicité active dans les attentats et réclamant 7 milliards de dollars de dommages et intérêts. L’avocat, M. Stanley Hilton, affirme détenir des preuves de l’implication personnelle de dix hauts dirigeants étasuniens. Le dossier a été jugé irrecevable.


Une commission partiale

Les familles de victimes ont remporté une victoire en obtenant, en 2003, la création d’une commission d’enquête indépendante. Hélas, cette commission, dite Kean-Hamilton, fut loin de l’indépendance promise. Elle fut contrôlée de bout en bout par son directeur exécutif, M. Philip Zelikow, un proche de M. Bush et de Mme Rice, qui a fait en sorte de canaliser l’énergie des enquêteurs dans une et une seule direction : Al-Qaïda. Avec le succès que l’on sait : aucune preuve contre personne et la “sinculpation” de Ben Laden. Les pistes mènent en Arabie Saoudite, pas en Afghanistan. La Commission s’est employée avec l’énergie du désespoir à exonérer l’armée et l’administration de tout reproche concernant leur incapacité à empêcher les attentats. Et a fait la sourde oreille aux questions gênantes.


Des mensonges

Le gouvernement Bush a menti sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Il a menti sur la prétendue complicité de Saddam Hussein dans le 11 septembre. Il a menti sur la prétendue implication des Talibans dans le 11 septembre. Il a menti en accusant Ben Laden, aujourd’hui discrètement désinculpé. Il a menti en affirmant que les USA n’étaient pas préparés à une telle attaque. Il a menti en affirmant que l’accord du président en personne était nécessaire pour abattre un avion de ligne détourné. Il a menti en affirmant qu’au lendemain des attentats, l’air New-Yorkais ne présentait aucun danger.
Le gouvernement Bush est incapable d’expliquer pourquoi les services secrets savaient et n’ont rien fait ; d’expliquer pourquoi la chasse aérienne aurait pu intervenir et ne l’a pas fait ; d’expliquer pourquoi la tour World Trade Center 7 est tombée ; de trouver à qui ont profité les colossaux délits d’initié commis ce jour-là. Même l’explication de la chute des tours jumelles par les experts gouvernementaux est bancale, et ils en conviennent. L’enquête officielle est un gruyère, pour ne pas dire qu’elle n’est que les trous du gruyère. Les preuves n’ont jamais été apportées et les deux guerres du 11 septembre, l’Afghanistan et l’Irak, sont illégales.


Un avion fantôme

Pour croire à la version officielle des faits le 11 septembre, celle des 19 pirates armés de cutters qui détournent quatre avions, il faut croire que les services secrets sont un ramassis d’incompétents, que les contrôleurs aériens sont un ramassis d’incompétents (incapables de décrocher un téléphone), que les militaires sont un ramassis d’incompétents (incapables durant 1 heure 50 d’envoyer un avion) et que les enquêteurs sont un ramassis d’incompétents. En un mot, que les États-Unis sont un pays délabré où plus rien ne fonctionne. Il faut croire aux pitoyables explications des autorités affirmant que les avions de chasse volent à 300 km/h ; que tantôt leurs radars sont incapables de retrouver un Boeing dans le ciel ; que tantôt au contraire ils voient un Boeing fantôme dans le ciel vide au nord de New-York, qui les entraîne dans la mauvaise direction. Il faut croire qu’après l’impact dans la deuxième tour, on a “oublié” pendant une heure de protéger le président Bush, en visite dans un lieu public connu de tous (une école). Il faut croire que 120 agents du Mossad, infiltrés sur le territoire américain sous diverses couvertures, avaient pour mission de surveiller les 12 pirates et que malgré cette présence massive, ils n’ont pas su les arrêter. Oui, 12 pirates et non 19 car l’identité de 5 à 7 pirates est contestée, problème que le FBI reconnaît mais ne s’emploie pas à résoudre. Il faut croire à un monde magique où M. Bush est un humaniste animé du seul désir d’apporter la démocratie, la paix et la prospérité aux irakiens (et n’a même pas jeté un œil au pétrole). Un monde magique où une tour moderne de 47 étages s’écroule sans raison, sans que personne ne s’en étonne. Il s’agit de la tour WTC 7, tombée à 17h le 11 septembre sans qu’aucun expert n’ait trouvé le moindre début d’explication puisque selon leurs dires, “la meilleure hypothèse [une réserve de fioul en sous-sol] est hautement improbable”. Un monde magique où les 47 poutres d’acier colossales qui forment le cœur des tours jumelles peuvent disparaître et réapparaître comme par enchantement et notamment, disparaître quand elles gênent le raisonnement. Si l’on accepte tout cela et encore davantage, alors la théorie officielle sur le 11 septembre est acceptable.


Rumeur ?

Il n’y a pas de “rumeur internet”. On parle de rumeur lorsque l’origine de l’information est diffuse et inconnue. Or, des historiens, des journalistes, des intellectuels et des experts bien identifiés enquêtent sur le 11 septembre et leurs travaux sont en librairie. Mais étonnamment, personne ne semble s’intéresser à ces travaux et les médias, à de rares exceptions près, semblent ignorer jusqu’à leur existence. En réalité, cette ignorance est feinte puisque l’éditeur français le plus important sur le sujet, Demi-Lune, a envoyé 220 exemplaires de ces livres à des journalistes, après Jimmy Walter qui leur a envoyé 1000 DVD montrant une conférence publique donnée aux USA par ces chercheurs. Quoi qu’il en soit, chacun peut aisément vérifier :
  1. L’existence de ces ouvrages et surtout leur qualité.
  2. L’absence de réponse dans les médias. Pour ce faire, une demi-heure suffit : entrer successivement le nom des différents chercheurs dans le moteur de recherche des journaux (Le Monde, Libération, etc.).
Cette absence de réaction est absolument anormale. Au minimum, si ces ouvrages recèlent des erreurs, seule une lecture minutieuse et une contre-enquête poussée peuvent les dévoiler, travail qui n’a donc pas été entrepris puisque les médias “ignorent” l’existence desdits ouvrages. Seule une contre-enquête fouillée et rigoureuse permettra de rendre un jugement définitif.


Chape de plomb

Mais aux États-Unis, une chape de plomb recouvre l’affaire et les autorités ne répondent même pas aux journalistes venus infirmer les “rumeurs” : les autorités se réfugient derrière le respect des victimes et la sécurité nationale. Même publier la facture téléphonique des appels passés par les passagers depuis les avions menace la sécurité nationale, dirait-on, appels qui étaient d’ailleurs techniquement impossibles à l’époque [1]. Une pénurie d’information est ainsi organisée, dont le silence des médias européens est le reflet. Le public est à la fois peu et mal informé et le fait suivant en témoigne : le public, et même des journalistes, continue à imputer la responsabilité du 11 septembre à Ben Laden alors que le cerveau est en réalité Khalid Sheikh Mohammed, pour l’heure un illustre inconnu. Qui se tromperait sur le personnage à l’origine de la deuxième guerre mondiale ?


Coïncidences

L’Histoire éclaire parfois l’actualité. Des documents déclassifiés nous apprennent que l’attaque de Pearl Harbor en 1941 était un “laisser faire” de la part des américains. Le président Roosevelt voulait entrer en guerre mais l’opinion publique américaine y était hostile. Roosevelt, prévenu de l’attaque japonaise, a laissé faire et le lendemain, l’opinion a basculé.
Le 11 septembre 2001, les responsables dont le comportement a le plus porté à suspicion sont parfois les mêmes qui, dans un document intitulé « Reconstruire les défenses de l’Amérique », évoquent un « nouveau Pearl Harbor » qui seul débloquerait les moyens financiers nécessaires à un ambitieux programme militaire. Ces personnes appartiennent à un groupe de pression militariste, le PNAC, qui prône la domination américaine sur le monde. Ces personnes n’ont pas été blâmées mais au contraire, promues. Pas étonnant que rien ne marche aux États-Unis si les individus qui défaillent sont récompensés.


Conclusion

Quelles leçons tirer ? Devant un tel tableau, j’invite le général Myers à écrire vingt fois : « Lorsque les méchants attaquent, j’agis. » Je demande aux services secrets de mobiliser dorénavant 20 personnes par suspect sous surveillance et non 10, les terroristes étant de toute évidence beaucoup plus malins. Aux geôliers de Guantanamo, pouvez-vous torturer un Taliban afin qu’il nous dise comment il fait tomber une tour sans la toucher ? (la tour 7, donc) Cela intéressera les entreprises qui démolissent les vieux immeubles avec des explosifs, vieille technique du siècle passé. Enfin, messieurs les américains, et en souvenir de la tour 7, tâchez à l’avenir de construire des tours plus solides que vos théories.


Yves Ducourneau


[1] J'ai laissé le texte tel que publié à l'époque mais je me suis trompé sur ce point : les appels étaient techniquement possibles, sur les téléphones intégrés de l'avion. On n'a en revanche jamais retrouvé de trace (facture, prélèvement bancaire, etc.) de ces appels. (14/05/2007) [retour]