11-Septembre

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Le 11 septembre 2001 pour les nuls

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Yves Ducourneau
le 5 septembre 2008

Tours Jumelles et reflet

L’US Air Force intercepte chaque année, en 10 minutes, une centaine d’avions égarés ou en panne de radio. C’est une opération soigneusement minutée. Mais le 11 septembre, les procédures ne sont pas respectées.


À 8h14, le vol AA11 est détourné. Deux F15 décollent mais ils partent du mauvais aéroport, Otis, à 250 km de New York, au lieu de McGuire à 20 km, et traînent en chemin. Le vol 11 n’est pas intercepté et s’écrase contre la tour nord du World Trade Center, 30 minutes après son détournement.
À 8h42, le vol UA175 est détourné à son tour. Les F15 déjà en vol ne l’interceptent pas, prétextant des radars aveugles. Le vol 175 frappe la tour sud du WTC 20 minutes après son détournement.
À 8h50, le vol AA77 est détourné. Deux F16 décollent pour l’intercepter mais à la suite d’une mauvaise lecture de l’écran radar, ils partent dans une autre direction. Ils n’interceptent pas le vol, qui frappe le Pentagone (à Washington) 45 minutes après son détournement.
À 9h27, le vol UA93 est détourné et c’est le quatrième et dernier avion à l’être. Alors que l’espace aérien des États-Unis est fermé – une première historique –, les contrôleurs aériens s’interrogent durant 20 minutes pour savoir si oui ou non, ils dérangent les militaires pour demander l’interception. Ils décident finalement que non et le vol 93 s’écrase à Shanksville, une zone rurale de Pennsylvanie, à 10h06, 40 minutes après son détournement et sans avoir été intercepté. L’échec est total pour la sécurité aérienne.

Renseignement. En juin 2001, l’Allemagne prévient les États-Unis qu’un attentat majeur est en préparation. En juillet, la Grande-Bretagne, l’Afghanistan, la Jordanie et la Russie font de même. En août, Israël alerte à son tour les États-Unis tandis que la Grande-Bretagne et la Russie avertissent que l’attaque est imminente. Les services de renseignement US vont alors s’entêter à ne surtout pas arrêter les terroristes.
En juillet 2001, John O’Neill, le meilleur spécialiste d’Al-Qaïda, quitte le FBI, la Maison Blanche lui préférant l’approche diplomatique. Toujours en juillet, David Frasca, agent FBI, stoppe l’enquête de l’agent Kenneth Williams portant sur des membres d’Al-Qaïda prenant des cours de pilotage aux États-Unis.
En août, l’agence FBI de Minneapolis est sur le point d’arrêter Zacarias Moussaoui et peut-être, les autres terroristes du 11 septembre. Mais un agent du siège, Marion Bowman, supprime du fichier central l’information rattachant Moussaoui à Al-Qaïda, empêchant ainsi l’arrestation de Moussaoui.
Anthony Shaffer, un agent des services de renseignement militaires, témoigne que ses services avaient repéré plusieurs pirates du 11 septembre et qu’au cours d’une réunion, leur photo avait été recouverte d’un Post It afin d’indiquer qu’ils étaient “hors investigation”.
Sibel Edmonds, traductrice au FBI, témoigne que son supérieur altérait des traductions, escamotait des documents et que le FBI avait une connaissance précise de l’attentat en préparation.

WTC. Deux organismes scientifiques, la FEMA et le NIST, ont enquêté sur la chute des Tours Jumelles. Le NIST a élaboré une simulation informatique dans laquelle les tours, étonnamment, ne tombaient pas, à moins d’intervenir manuellement (le NIST a fait fléchir les planchers de façon à entraîner les colonnes extérieures vers le centre, causant ainsi l’effondrement). La façon dont le NIST parvient au résultat indique que les tours auraient dû résister.
Sous les décombres des tours se trouvait de l’acier fondu, c’est-à-dire des températures que le kérosène est incapable d’atteindre. Et avant la chute des tours, du métal fondu de couleur jaune a été vu coulant le long des parois extérieures. Le NIST dit qu’il s’agit d’aluminium fondu mais celui-ci est gris argenté, et non jaune. L’acier fondu, lui, est jaune.
Les tours se sont effondrées quasiment à la vitesse de la chute libre, ce qui revient à dire que les étages inférieurs n’ont opposé quasiment aucune résistance. Le NIST suggère qu’il est normal qu’il en soit ainsi mais son étude s’arrête au début de l’effondrement, et n’étaye donc pas cette suggestion.
Trois tours se sont entièrement effondrées le 11 septembre. La troisième est la tour n°7 du WTC, une grande tour de 47 étages. Elle s’est effondrée d’un seul tenant, verticalement, par le bas, d’une façon en tout point identique à une démolition contrôlée par implosion (comme pour démolir les vieux immeubles). Sur les poutres, les experts de la FEMA ont observé des trous, des traces de sulfidation et des traces de températures de 1000°C. D’ordinaire, les incendies ne provoquent ni trous, ni sulfidation, ni températures si élevées. Le NIST n’a pas tenu compte de ces éléments et n’a pas exploré la piste de la démolition contrôlée.

Pentagone. Plusieurs caméras ont filmé l’avion qui a frappé le Pentagone mais les autorités ne rendent pas publics les films, sauf quelques-uns qui ne montrent qu’une forme indéfinissable. Seuls quelques quintaux de débris semblent avoir été extraits du site alors qu’un Boeing 757 pèse 60 tonnes.

Bourse. Les heures et les jours précédant le 11 septembre, des délits d’initié s’élevant à plusieurs dizaines de millions de dollars ont été commis. La piste mène vers les États-Unis. Al-Qaïda étant en Afghanistan, les enquêteurs déclarent que les suspects sont au-dessus de tout soupçon.

L’enquête officielle, bien que de plus en plus contestée, continue à justifier que des guerres soient menées, que des gens soient emprisonnés et torturés et que nos droits fondamentaux soient attaqués. Pour la démocratie, pour la paix entre les peuples, nous demandons la vérité sur les événements du 11/9.


Yves Ducourneau
www.reopen911.info – Association pour une nouvelle enquête sur le 11 septembre



Principales sources :
"Omissions et manipulations de la Commission d’enquête" de David R. Griffin
"La terreur fabriquée made in USA" de Webster G. Tarpley
"Quelle est la cause réelle de l’effondrement du World Trade Center ?" par Steven E. Jones